Selon le paragraphe 3.3.1 et l'algorithme de la
page , on commence par déposer dans le Blackboard le
premier objet constituant le problème à traiter. Dans le cas des
références, c'est une instance du noeud du Réseau de Concepts champ:doc
qui est la racine de la partie logique et générique du modèle.
Cet objet est préalablement obtenu à partir d'un fichier PostScript contenant des références bibliographiques. Nous avons écrit un outil qui, en exploitant l'interpréteur PostScript ghostscript, extrait du fichier les informations textuelles et typographiques (polices de caractères, essentiellement). Pour l'instant, l'extraction des références se fait à la main, mais il ne devrait pas être difficile, dans les cas courants, de détecter la liste des références bibliographiques et de les isoler.
Une fois que l'objet est créé dans le Blackboard, son noeud père dans le Réseau de Conceptsest activé. Comme ce noeud n'a aucun agent, excepté l'agent d'arrêt qui ne peut être lancé qu'au huitième cycle, aucun agent n'est exécuté.
Ensuite, on propage l'activation depuis ce noeud jusqu'aux noeuds qui lui sont liés. Évidemment, ce seront les noeuds les plus proches conceptuellement qui seront activés les premiers, c'est-à-dire les noeuds séparateurs de champs.
Lors des six premiers cycles, ce sont les détecteurs de séparateurs de champs et les détecteurs d'instances qui sont exécutés, ils cherchent les informations les plus directes à obtenir. Ensuite, les détecteurs de champs peuvent entrer en action, en se basant sur les séparateurs déjà trouvés, qui ont pu activer les noeuds champs du Réseau de Concepts. Puis, les détecteurs de zones peuvent se mettre en branle, exploitant toutes les connaissances découvertes : les instances, bien sûr, mais aussi les séparateurs de champs, et les sous-champs eux-mêmes. Au même moment (huitième cycle), le système commence à prévoir son arrêt, en permettant aux noeuds champ encore actif d'envoyer des agents d'arrêt dans le Réservoir d'Agents.