Doudous

Les titis et leur papa Les lapins d'Anaëlle Les lapins d'Agathe Le lapin d'Alice Le doudou de Nathan Le chat d'Anaïs

Enceinte de mon premier bébé, en voyant certains enfants autour de moi, j’étais déjà convaincue de l’importance que pouvait avoir un doudou. Aussi, ayant trouvé le patron d’un joli nounours, je l’ai fait en double exemplaire et j’ai dormi avec l’un d’eux contre ma peau plusieurs nuits durant avant de le mettre dans le berceau de notre petit Albin à sa naissance. Depuis, il l’a toujours accompagné partout, chez la nounou et lors de tous nos déplacements, et il est ainsi très vite devenu son "doudou", celui qu’il affectionne entre tous, qui partage ses éclats de rire comme ses chagrins, qu’il blottit chaque nuit contre son cœur, qui disparaît dans le coffre de son trotteur ou dans le four de sa petite cuisine, qui file comme le vent sur une voiture à friction ou fait du vol plané dans le séjour, qu’il coiffe, à qui il donne à manger, qui fait pipi sur son pot ou qui prend un bain au milieu de la mousse et des bateaux… qu’il emmène aujourd’hui à l’école ! Il l’a adopté, il lui a même donné un nom : " titi ".

Depuis le début, comme nous en avons deux, nous avons facilement pu le laver, donnant son double à notre bébé quand le premier séchait. Comme nous passions souvent de l’un à l’autre, Albin n’a jamais vu la différence. Ses titis se sont usés ensemble. Aujourd’hui Albin sait qu’il a trois titis (un troisième est apparu quand sa nounou pensait en avoir perdu un) mais même s’il adore jouer avec les trois, un seul lui suffit pour l’école ou à la sieste, et même rapiécés ils restent les élus de son cœur.

En cas de perte, j’ai brodé le dos de ses doudous de ses coordonnées : nom, prénom, adresse et numéro de téléphone, mais cela n’a heureusement encore jamais servi. J’ai également réalisé un "accroche-titi", comme le nomme Albin, c’est-à-dire un ruban sur lequel j’ai fixé deux pressions et qui me permet d’accrocher le nounours à un passant ou à une boutonnière. Cela s’est avéré très pratique en promenade… et Albin lui-même me demande depuis d’accrocher titi à son manteau… il l’a ainsi toujours contre lui, sans même avoir les mains prises !

J’ai depuis cousu d’autres nounours pour ma nièce Anaëlle, pour la fille de ma meilleure amie, Agathe, et pour notre deuxième bout’d’chou Nathan. Tous offerts au bébé à sa naissance en deux exemplaires et toujours dans son berceau, ils sont naturellement devenus doudous. J’ai également fait un boulier pour notre poussette et une maman aux titis d’Albin, mais, selon lui, c’est un papa!!! Ainsi en a-t-il décidé !

Je vous présente ainsi les patrons des différents doudous que j’ai réalisés en coton résistant, avec des coupons de tissu pour draps, par exemple. Couturière amateur, je les ai tous cousus à la main en environ deux soirées… mais les patrons ne donnent donc pas de précision sur les points utilisés, seulement l’ordre dans lequel procéder.

Chaque nounours est bourré de fibre synthétique mais pas de mousse, car la fibre reste plus souple et permet même au tout petit bébé de saisir sans problème l’ourson.

Chacun mesure environ 20 centimètres, taille apparemment idéale pour un tout petit.

Les coutures doivent être solides, et les rubans bien attachés car les petits doigts de bébés auraient vite fait de détacher un ruban. Je conseille donc de fixer le nœud par un point de couture… c’est les normes qu’adoptent les fabriquants de jouets… et mes fils n’ont ainsi jamais pu enlever les jolis nœuds de leur doudou !

Bouliers

Le boulier de Nathan Le boulier d'Alice

Famille du lapin d'Alice

La boîte à musique d'Alice Le mobile d'Alice

Emmanuelle Parmentier
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