La construction du Réseau de Concepts souffre d'une imperfection qui limite son
efficacité : l'absence de traitement linguistique. Il peut exister des
noeuds représentant des instances qui ont une sémantique
particulièrement proche, mais une syntaxe qui n'est pas strictement la
même. C'est le cas par exemple des mots qui sont présents à la fois au
singulier et au pluriel, des verbes à l'infinitif et conjugués. Cette
duplicité augmente artificiellement le nombre de noeuds dans le
Réseau de Concepts, et diminue son efficacité : si les noeuds proches étaient
rassemblés, tous les liens concernant ce(s) terme(s) affecteraient le
même noeud, et le concept serait activable plus rapidement, ou
d'une façon plus exhaustive (il suffit qu'un terme ne soit lié qu'à un
des deux termes pour qu'il faille attendre une ou plusieurs
propagations avant que le deuxième terme soit lui aussi activé).