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Erreurs humaines

Une des plus grosses sources d'« erreurs » lors de la reconnaissance d'une référence est induite par leur mode de saisie dans la base (considérée comme correcte) servant à construire de modèle. La mauvaise saisie d'une référence qui sera ensuite générée automatiquement par un outil automatique (tels les couples LATEX/BIBTEX, Word/EndNote, etc.) a un effet désastreux sur le modèle, et n'est malheureusement pas rare. En effet, tout opérateur entrant une référence, s'il n'est pas suffisamment qualifié, risque d'y introduire des erreurs, ou simplement de rendre la base incohérente.

Ces erreurs sont de différents types . La plus importante est le mauvais choix du type de la référence. Lorsqu'un opérateur humain choisi un mauvais type de référence, la sortie produite par un outil automatique est différente de ce qu'elle aurait dû être.


     
Figure 2.3(a) : Type InProceedings, structure logique.
@InProceedings{erreur1,
 author =       "M. L'Auteur",
 title =        "Comment se tromper dans le type d'une référence",
 pages =        "100--110",
 booktitle =    "Les différentes confusions possibles dans les références bibliographiques",
 year =         1997,
 organization = "Association pour la propreté bibliographique",
 address =      "Ici"
}

 
Figure 2.3(b) : Type InProceedings, structure physique.
M. L'Auteur. Comment se tromper dans le type d'une référence. In Les différentes confusions possibles dans les références bibliographiques, pages 100-110, Ici, 1997. Association pour la propreté bibliographique.

    
 
Figure 2.4(a) : Type Article, structure logique.
@Article{erreur2,
  author =       "M. L'Auteur",
  title =        "Comment se tromper dans le type d'une référence",
  journal =      "Les différentes confusions possibles dans les
                  références bibliographiques",
  pages =        "100--110",
  year =         1997,
  note =         "Ici"
}

 
Figure 2.4(b) : Type Article, structure physique.
M. L'Auteur. Comment se tromper dans le type d'une référence. Les différentes confusions possibles dans les références bibliographiques, pages 100-110, 1997, Ici.

    
 
Figure 2.5(a) : Type PhdThesis, structure logique.
@PhdThesis{erreur6,
  author =       "M. L'Auteur",
  title =        "Comment se tromper dans le type d'une référence",
  school =       "Association pour la propreté bibliographique",
  year =         1997,
  address =      "Ici",
  note =         "Les différentes confusions possibles dans les
                  références bibliographiques, 100--110"
}

 
Figure 2.5(b) : Type PhdThesis, structure physique.
M. L'Auteur. Comment se tromper dans le type d'une référence. PhD thesis, Association pour la propreté bibliographique, Ici, 1997. Les différentes confusions possibles dans les références bibliographiques, 100-110.

La figure 2.3 montre un exemple artificiel. Elle contient la version logique de la référence (sous-figure 2.3(a)) et sa version physique (sous-figure 2.3(b)). Cette dernière est générée automatiquement, dans le style bibliographique plain, par BIBTEX. On remarquera l'ajout d'un « contenant » : les différentes ponctuations (virgules, points), mais aussi le changement de style typographique : le champ booktitle apparaît en italiques. L'ordre et la présentation des champs sont toujours les mêmes pour le type InProceedings.

Par contre, la figure suivante (2.4) donne un exemple d'une erreur très courante : une confusion de type de référence  (un article dans un journal --article-- au lieu d'un article dans les actes d'une conférence --inproceedings--). Ici, les champs sont très semblables (sauf pour booktitle qui devient journal, et address qui n'existe pas, et donc l'opérateur a choisi de la mettre dans le champ fourre-tout : note). Dans ce cas, la version physique est légèrement différente (mais suffisamment pour perturber un système de reconnaissance). Le In a disparu, les champs address et year ont été inversés. Puisque le champ (logique) contenant Association ... est inexistant, il n'apparaît pas non plus dans la version physique. Ici, les deux problèmes principaux si on avait voulu reconnaître cette référence sont l'inversion des champs et la disparition d'un séparateur important. De plus, comme la version logique est erronée, on espère qu'on aurait obtenu quelque chose de plus proche de la figure 2.3.

La figure 2.5 montre une erreur de type d'entrée plus significative entraînant des modifications physiques de plus grande ampleur. D'un point de vue logique, la plus grosse différence avec la bonne version est le booktitle incorporé au champ « fourre-tout » note, avec les pages qui n'ont pas de champ correspondant dans le type PhdThesis, puis la transformation de l'organization en school. Mais la différence des versions physiques est bien plus flagrante! Ici, le titre se présente de façon différente : il est en italique. Le type de la référence est apparent : PhD thesis. Les champs ne sont pas dans le même ordre, et le nom de la conférence n'est plus en italique...

Les différentes erreurs que nous venons de voir ne sont que des exemples de confusion de type dans le cas d'une génération automatique de la version physique des références. Imaginez alors ce qu'elles peuvent être lorsque l'auteur écrit directement ses références. Il peut se tromper, oublier certains détails de la convention qu'il utilise pour les décrire physiquement (par exemple, mettre systématiquement en italiques le titre de chaque référence, quel que soit leur type, omettre des champs, etc.), manquer de cohérence, ...


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François Parmentier
6/19/1998