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Niveau logique

  Comme pour les notices, une référence bibliographique a un type (par exemple, nous avons vu, dans le chapitre 1, les règles de présentation des monographies ). La figure 2.1 montre un exemple de référence au format BIBTEX de type article, c'est-à-dire article dans un journal ou une revue scientifique.


  
Figure: Exemple de référence en BIBTEX, de type article.
@ARTICLE{joseph92a,
  AUTHOR = {S. H. Joseph and T. P. Pridmore},
  TITLE = {Knowledge-Directed Interpretation of Mechanical
           Engineering Drawings},
  JOURNAL = {IEEE Transactions on PAMI},
  YEAR = {1992},
  NUMBER = {9},
  VOLUME = {14},
  PAGES = {211--222},
  MONTH = {September},
  KEYWORDS = {segmentation, forms},
  ABSTRACT = {The approach is based on item extraction}
}

Chaque type de référence  (aussi appelée entrée dans la base de références BIBTEX) contient des informations spécifiques : un article, comme celui de la figure, peut utiliser des champs (comme volume et number (numéro) de la revue) qui n'ont en général aucune signification pour certains autres types de références, comme un mémoire (de thèse : phdthesis ou de DEA : masterthesis).

Pour chaque type de référence, on a trois classes de champs : obligatoire, optionnel, et ignoré. Ici, le champ keywords est ignoré : il ne sera pas présent dans la version physique de la référence (à moins de le demander explicitement).

D'après [Goossens et al. 1993, Lamport1986], voici deux listes des champs de types d'entrées différents :

article :
un article de journal, ou de revue. Champs obligatoires : author, title, journal, year. Champs optionnels : volume, number, pages, month, note. Les autres champs sont ignorés.
inproceedings :
un article tiré d'actes d'une conférence. Champs obligatoires : author, title, booktitle, year. Champs optionnels : editor[*], pages, organization, publisher, address, month, note.

En plus de ces champs, chaque entrée possède une clé unique la différenciant des autres entrées de la base (dans l'exemple, il s'agit de joseph92a).

Les autres types de références sont : book (un livre), booklet (document imprimé mais sans éditeur -- publisher -- ou institution), inbook (une partie d'un livre, un chapitre et/ou un intervalle de pages), incollection (une partie de livre ayant son propre titre), manual (documentation technique), masterthesis (un mémoire de maîtrise anglo-saxon), misc (à utiliser quand on n'a pas trouvé de type correspondant), phdthesis (mémoire de thèse), proceedings (les actes d'une conférence), techreport (un rapport publié par une université ou une autre institution), et unpublished (un document avec un auteur et un titre mais non publié).

La difficulté de création d'une référence, pour un utilisateur, réside dans son choix du type de la référence à entrer, et dans le choix des champs à utiliser. Certains utilisateurs ont tendance à se servir souvent du type fourre-tout misc, ou bien à amalgamer les renseignements de plusieurs champs différents dans un seul.

On peut remarquer aussi que les champs de BIBTEX ne sont qu'à un seul niveau. Ils n'ont pas, comme ceux de l'ISBD de sous-champs. Par exemple, le champ title ne contient que du texte, peu importe lequel, alors que la zone de titre selon l'ISBD peut contenir un titre propre, un titre parallèle, un sous-titre, etc. On peut cependant signaler que certains champs de BIBTEX ont implicitement des sous-champs : les auteurs du champ author sont forcément séparés par « and », de même, on pourrait considérer que les mots du champ title en sont tous des sous-champs (mais au niveau logique, c'est un peu tiré par les cheveux).


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François Parmentier
6/19/1998